MOIS DE MARS, FEMMES XS ET SORORITÉ : TAILLE RÉELLE DE LA PUISSANCE AU FÉMININ
Le mois de mars est un mois de renouveau, de lumière qui revient doucement, mais surtout un mois profondément féminin. Il est traversé par une date symbolique – le 8 mars – qui célèbre les droits, les combats, les histoires et les victoires des femmes, d’hier à aujourd’hui.
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Mais au-delà des grandes causes et des statistiques, Mars est aussi l’occasion de parler des femmes qu’on ne voit pas toujours. Les femmes “XS”, celles dont la taille physique semble parfois les rendre invisibles dans un monde qui valorise l’espace occupé, la voix forte, la présence imposante.
Et pourtant les femmes XS – petites par la taille, fines par la silhouette – possèdent une force tranquille et une élégance puissante. Elles défient les clichés en se réappropriant leur image, leur corps, leur place. Et dans cette reconquête, la mode devient une alliée, une seconde peau, une armure choisie. Parce que s’habiller, quand on est une femme XS, c’est souvent un acte de confiance.
Être une femme XS : petite par la taille, grande par la présence
Dans l’imaginaire collectif, la “femme puissante” est souvent grande, assurée, avec une prestance naturelle. On imagine donc qu’elle entre dans une pièce et capte tous les regards sans dire un mot. Mais il est temps de déconstruire cette image figée.
Il faut souligner que les femmes XS existent pleinement, avec leur propre code. Elles ont appris à se démarquer autrement : par le style, par l’allure, par l’attitude. Quand on mesure 1,57m ou qu’on peine à trouver une taille adulte qui tombe bien, on développe une intelligence vestimentaire, un sens du détail, une capacité à jouer avec les coupes, les couleurs, les accessoires.
Et surtout, on apprend à assumer ce que le monde voulait nous faire minimiser.
Le vêtement comme outil de confiance
Pour beaucoup de femmes XS, la mode est une affirmation. Autrement dit un langage du corps. Une manière de dire “je suis là” sans hausser le ton. Ainsi trouver le bon pantalon, la bonne longueur de robe, une veste ajustée comme il faut… ce n’est plus de la coquetterie : c’est de l’alignement.
S’habiller devient alors une forme de prise de pouvoir. Pas pour correspondre à un idéal, mais pour exister à sa propre manière. Porter des talons ou préférer des baskets, jouer avec des pièces oversized ou miser sur des coupes cintrées : tout est question de posture, pas de norme.
La confiance, chez une femme XS, se voit dans la manière dont elle se tient. Dans ce petit mouvement de menton, ce regard franc, cette silhouette menue qui impose sa présence avec douceur.
Une soirée, des femmes, une même lumière : retour sur l’événement EWAG« ELLES FONT LA GUADELOUPE«

J’ai eu la chance d’assister à une soirée organisée par EWAG, ce média local qui met en lumière les talents d’ici. Une soirée placée sous le signe de l’entrepreneuriat féminin, du réseau, du partage et de l’inspiration. Et ce que j’ai vu ce soir-là m’a profondément marqué.
Toutes ces femmes, apprêtées, lumineuses, rayonnantes. Peu importait leur taille, leur morphologie, leur parcours. Ce qu’elles avaient en commun, c’était cette confiance. Ce feu tranquille dans les yeux. Une tenue bien choisie, un rouge à lèvres assumé, une coiffure soignée… et soudain, une transformation.
J’y ai vu des femmes XS qui marchaient comme des reines. Qui prenaient la parole avec assurance. Qui dégageaient une puissance presque palpable – non pas malgré leur taille, mais avec leur taille. Et j’ai compris, une fois de plus, à quel point l’estime de soi se construit aussi dans ces détails-là. Dans la façon de se présenter au monde.
La sororité comme miroir bienveillant

Le mois de la femme nous rappelle aussi que la force des femmes ne réside pas uniquement dans l’individu, mais dans le collectif. Et ce que j’ai vu à la soirée de lancement du portrait de femme « EWAG« en est la preuve vivante : la sororité crée un espace sûr, chaleureux, motivant.
Quand une femme XS est entourée de regards qui ne la réduisent pas à sa taille, mais qui reconnaissent sa valeur, son aura s’agrandit. Quand elle est écoutée, encouragée, célébrée, elle n’a plus besoin de “prendre de la place” : elle en a déjà.
La sororité, c’est cet écosystème bienveillant où chaque femme peut se dire : tu es assez. Assez grande, assez belle, assez légitime, assez forte. C’est ce socle invisible qui permet de se tenir droite, même lorsqu’on est la plus petite dans la pièce.
Mars, pour redéfinir la grandeur
Être grande, ce n’est q’une question de perspective. Et le mois de mars nous invite à redéfinir ce que c’est qu’être une “grande femme”.
On peut être grande à 1m52. Grande par ses idées. Grande par sa capacité à rassembler. Par son écoute. Par sa bienveillance. Par sa force intérieure. Grande dans les décisions qu’on prend. Dans les rêves qu’on ose poursuivre.
Les femmes XS nous apprennent que la grandeur n’est pas une affaire de centimètres. C’est une posture intérieure. Une manière de marcher dans le monde avec assurance, même dans des chaussures en 35 – 36.
Un mois, mille visages, une seule sororité
Ce mois de mars à célébrer toutes les femmes. Les grandes, les petites, les flamboyantes, les discrètes. Célébrons celles qui parlent fort, et celles dont les silences sont éloquents. Celles qui dirigent des entreprises, et celles qui dirigent leur vie, leur famille avec courage.
Et surtout, célébrons les femmes XS, trop souvent invisibilisées, qui méritent d’être vues, entendues, admirées. Celles qui font de leur style un manifeste. Qui transforment la mode en outil de confiance. Qui embrassent leur taille et marchent la tête haute.
En définitive, pour mars , avril, mai….bef pour tous les autres mois, n’oublions pas que la sororité agrandit tout ce qu’elle touche. Elle rend la voix plus forte, la démarche plus assurée, la lumière plus vive.
Parce qu’ensemble, on est toutes plus grandes. Peu importe notre taille.
